Ensemble, ils ont déjà acquis 410 M€ d’actifs parisiens cette année. À la question « Votre joint-venture va-t-elle de nouveau faire parler d’elle dans un avenir plus ou moins proche ? »,Christophe Nadal, fondateur et CEO de Mimco, et Éric Bendavid, fondateur et président de Foncière Renaissance, avait esquissé un large sourire. Avant de promettre : « Ce n’est pas fini… »
C’était le 3 juillet, quelques heures après avoir signé une promesse de vente sur 91 Champs-Elysées avec une offre de 320 M€ et quelques mois après l’acquisition commune du 48 Notre-Dame-des Victoires pour 90 M€. Et ce, après deux luttes enlevées, animées par de nombreux bidders. Aujourd’hui, par le biais d’un communiqué, les deux entrepreneurs, qui affirmaient partager « une vision semblable et un langage commun » au début de l'été, ont mis des mots sur leurs ambitions. Ils entendent investir plus de 1 Md€ dans le QCA parisien, ni plus, ni moins. Avec leurs deux premières opérations value-added emblématiques,ils ont déjà fait la moitié du chemin, ou presque. Leurs cibles ? Des actifs présentant un fort potentiel de transformation et de revalorisation – « un marché de niche particulièrement concurrentiel », affirment les deux partenaires. Leurs atouts ? « Leur savoir-faire éprouvé » en la matière, insistent-ils.« Le marché parisien prime requiert une maîtrise parfaite de chaque étape, depuis l’identification des actifs, l'ingénierie financière,jusqu’à leur repositionnement stratégique », résume Éric Bendavid.« C’est cette exigence qui nous guide dans chacune de nos décisions. »
« Il faut être en mesure d’analyser rapidement les actifs, de structurer un business plan solide, de mobiliser les financements et garanties solides et de formuler une offre en quelques jours, le tout dans un marché ultra-concurrentiel », corrobore Christophe Nadal, qui met en exergue « l’expérience » d’un binôme qui n’en est plus à son coup d’essai. « Nous ouvrons un marché longtemps verrouillé »
Unis, ils ambitionnent de déployer au total plus de 1 Md€ sur des immeubles stratégiques et « emblématiques » à transformer, réhabiliter et valoriser dans les quartiers les plus recherchés du QCA.
« La possibilité de transformer les locaux en actifs prime institutionnels, recherchés par des utilisateurs et des investisseurs long terme », guide ainsi leurs actes, à l’image des projets imaginés sur le 48 Notre-Dame-des-Victoires signé auprès de Pontegadea et sur le 91 Champs-Élysées, mis sur le marché par le Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants porté par l’Urssaf.
« Historiquement, notre clientèle était plutôt composée de family offices, de banques privées, d’institutionnels, avec des tickets d’entrée minimaux assez élevés », note Christophe Nadal, fondateur et CEO de Mimco, opérateur et investisseur immobilier paneuropéen (1,7 Md€ d’actifs immobiliers sous gestion, représentant plus de 2,6 Mds€ de valorisation potentielle), qui a décidé de donner accès à des opérations d’exception aux particuliers avec un ticket d’entrée de 10 000 €, via sa plateforme dédiée.
« C’est une petite révolution : nous ouvrons un marché longtemps verrouillé par des investisseurs institutionnels et investisseurs privés très fortunés », témoigne-t-il.
« L’immobilier prime parisien, longtemps réservé aux grands acteurs, peut et doit aujourd’hui s’ouvrir à de nouveaux investisseurs, tout en conservant les standards de qualité et de performance qui en font sa valeur unique », souligne quant à lui Éric Bendavid, qui cumule plusieurs décennies d’expérience dans l’immobilier.